Malheureusement, les IUFM comptaient davantage sur leurs bancs des gens
qui faisaient le métier d’enseignant par défaut, ayant échoué dans leurs
plans de carrière initiaux, et qui s’étaient finalement tourné vers ce
débouché (vacances + sécurité de l’emploi), ne pouvant se résoudre à
s’engager dans l’armée ou la police !!
Réflexion gratuite, sans fondements et mesquine.
On peut dire cela de toutes les professions.
Ceux qui sont vendeurs n’ont pas pu être chefs de rayons, ceux qui sont inspecteurs de police n’ont pas pu être commissaires, ceux qui sont médecins généralistes n’ont pas pu être spécialistes, etc.. Bref, nous sommes tous des ratés (sauf si on prend en compte le fameux principe de Peter, mais c’est une autre histoire...).
Je vous dirais simplement la chose suivante. Ceux qui intégraient les IUFM (ou bien auparavant les CPR) étaient les gens qui avaient réussi un concours de recrutement. Les taux de succès dépendent des époques et des disciplines aujourd’hui il est facile d’être, par exemple, prof. de maths (plus personne ne veut l’être et on n’arrive pas à pourvoir les postes disponibles) mais cela n’a pas toujours été ainsi.
Bien que le recrutement des candidats se fasse à des niveaux allant de Bac+3 à Bac+5 selon les concours, le nombre de postes mis au concours représentait souvent 10% des candidats.
Les gens qui avaient ’gagné leur stage’ étaient donc les meilleurs suivant les critères définis par l’administration elle-même. Les décrire comme des bons à riens, des frustrés et des paresseux est une injustice que je ne peux admettre.