écœurant retournement de sens par ceux qui ont coutume de se prévaloir de leurs propres turpitudes. La rapacité et la vision court-termiste des marchés ont conduit à l’endettement des Nations occidentales, mais l’auteur nous dit que non, c’est le peuple qui change d’avis toutes les microsecondes ( Il devrait se renseigner sur le trading à haute fréquence).
Je passe sur la pommade étalée sur les Reynié et autres Barbier, j’en rigole
Decrauze écrit : "La gestion du temps politique, obsédé par la séduction d’un électorat
volatil, ne peut s’accorder avec les impératifs d’une nation
surendettée.«
Ben voyons, c’est le peuple qui est volatil, pas les marchés.
Les copains de Decrauze devraient suggérer au Marché de changer le peuple ! D’ailleurs, s’ils ne changent pas encore le peuple, ils en sont déjà à changer ses représentants récalcitrants à leur thérapeutiques d’apothicaires
La devise du lobby bancaire c’est : »donne moi ta planche à billets, je te prêterai de l’argent". Pourtant
"c’est l’État qui confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il
exige le paiement des taxes et impôt dans la devise de son choix" !
(Bernard Lietaer),
"L’argent est basé sur la capacité à
produire de la population laquelle capacité appartient à la population. "
(Louis Even)
« L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités" (Bernard Stiegler)
Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure
nous volent les possibilités qu’offre cette capacité. Les banquier et les marchés financiers sensés
être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs de temps
puisqu’ils se l’aménagent pour eux et seulement eux.