J’ai été content de lire cet article, qui montre qu’on peut poser de très bonnes questions sans être un spécialiste.
De mon point de vue, apporter des exemples ponctuels (« moi », « ma famille », « une vache ») n’apporte rien au débat. En effet, les guérisons spontanées sont fréquentes, laissant du champ à la subjectivité. Il nous reste donc la statistique pour montrer que l’homéopathie « marche », avec des protocoles prenant en compte tous les effets possibles, comme l’effet placebo chez l’animal.
Etape suivante, si elle fonctionne de manière reproductible, statistiquement significative et en conditions contrôlées, il faut trouver le mécanisme de l’homéopathie, ce qui n’exclut pas psychologie, chimie, physique, biologie... Après seulement, l’homéopathie sortira du domaine ésotérique pour devenir une science, qui produira des médicaments normalement remboursés. En attendant, je ne trouverais pas ça normal, mais ça n’engage que moi.
Que les lecteurs sachent une chose : un scientifique qui démontrerait d’une manière inattaquable et reproductible dans d’autres labos (ce qui manquait à Beneveniste) que l’homéopathie fonctionne, et surtout comment, il se verrait attribuer le prix Nobel de médecine ou de chimie. Merci de ne pas considérer les scientifiques comme des moutons, leur rêve est au contraire de révolutionner leur domaine.
Pour répondre à certains commentaires, le fait que des personnes utilisent des antibiotiques et tombent souvent malades ne prouve rien en faveur de l’homéopathie, au surplus en faveur d’une moindre médication. Quelques raisons :
- les antibiotiques perturbent la constitution de l’immunité
- les antibiotiques sont légèrement toxiques
- ces personnes utilisent des antibiotiques parce qu’elles sont souvent malades, et non l’inverse !
Les antibiotiques ne sont pas une panacée absolue, mais merci à leurs opposants de considérer les centaines de millions de vie qu’ils ont sauvées.
Enfin, je rejoins l’auteur lorsqu’il dit que nous consommons trop de médicaments, homéopathie ou non.