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Commentaire de Marc Bruxman

sur Nuit d'émeute à Athènes


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Marc Bruxman 13 février 2012 19:57

Même si l’on excluait le remboursement de la dette, le déficit de la grêce serait encore à 6% de son PIB. En clair, les grecs n’ont pas le choix et ses politiques le savent très bien.

En cas de défaut de paiement, ils devraient en effet remettre brutalement leurs comptes à l’équilibre ce qui veut dire baisser d’un coup de 6% la dépense publique. Sauf que en réalité, ces 6% retournant pour partie dans l’économie (via taxation), la baisse des dépenses publiques nécéssaire serait probablement supérieure à 15%. A faire du jour au lendemain, signifiant que la continuité du service public ne serait pas assurée.

Alors oui les grecs cassent tout, c’est facile, mais cela ne résoud rien. Oui le plan d’austérité est un peu sauvage, mais cela ne résoud rien non plus. Le plan d’austérité permet d’échelonner sur quelques années les efforts que les grecs devraient faire d’un coup et de leur obtenir une aide extérieure.

Mais bon à voir les gens s’exciter, on se demanderait presque s’il ne faut pas un démonstrateur, laissons les sortir de l’euro et observons le résultat. Cela devrait être très efficace contre marine le pen.


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