Donc je résume pour voir si j’ai bien compris :
A) "Alors, peut-être que Jean-Paul Delevoye a effectivement dit des choses intéressantes
mais votre absence de recul et de précaution verbale quant à cet aspect des choses,
ainsi
que vos qualificatifs flatteurs à l’égard des invités perpétuels de
l’émission dont l’ancrage (l’engagement) politique est tout sauf un gage
d’objectivité(*),
disqualifie fortement votre propos.«
=> peu importe si le discours est sensé et pertinent, le passé/passif/ caractère omniprésent médiatiquement disqualifie forcément l’émetteur et son propos. On va aller loin comme ça (incidement cette tournure de phrase semble suggèrer que vous n’avez pas pris le temps de regarder l’émission).
B) »Oui Delevoy dit beaucoup de bonnes choses , mais elles restent touhjours
sans effet et conséquences. Pourquoi n’est ’il pas intervenu lors des
débats sur « le comité rénovation et modernisation de la constitution »
dit Comité BALLADUR en 2008.
Intellectuellement c’est
intéressant et pertinent ce qu’il dit, mais dans les moments décisifs,
il n’est jamais là. On en a marre des analyses civilisées et
polissés, qu’il fasse des propositions et qu’on en débatte« .
=>Sur le moment décisif représenté par un comité de recyclage de personnalités politiques j’ai mes doutes mais admettons.
Par contre je suis respectueusement en désaccord sur le fait d’en »avoir marre des analyses civilisées et polissées" parce que j’ai pas l’impression que ce genre d’analyse avec un peu de hauteur de vue soit la norme dans le paysage médiatique français c’est d’ailleurs pour cela que cette émission de C dans l’air avait pour une fois un caractère remarquable.
Quant aux propositions je pense qu’il doit bien publier des bouquins et s’exprimer dans des rapports et pour le débat je n’ai pas l’impression que ce soit dans l’air du temps (malheureusement).
Conclusion : le retour sur AV est dur, j’ai été habitué à mieux (enfin s’il me faut hiérarchiser B>A)