« Le cne comme le CPE sont des contrat visant à couvrir un risque (économique lié à l’embauche) pour le chef d’entreprise et NON PAS A PRECARISER LES SALARIES ! »
Il me semble que les tenants du libéralisme ne veulent pas que l’état intervienne dans l’écononmie. Le libéralisme sous-entend le risque. Les chefs d’entreprises veulent ici, pour ceux qui défendent les CPE/CNE faire peser le risque sur les autres : les salariés.
Mais, là n’est qu’un aspect du problème. Le CPE est goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Les mesures ultra libérales se succèdent et en particulier celles qui détruisent le droit du travail (allez voir mon blog). Les salariés s’en rendent compte aujourd’hui. Ils comprennent que l’avenir qui leur est proposé sera moins bon, que le passé. Tout le « contrat social » construit ces dernières décennies se fissure sous les coups de boutoir de l’ultra-libéralisme qui nous propose de tout contractualiser. Or pour qu’un contrat soit équitable il faut une liberté de s’engager ou pas et une liberté de négocier les clauses. En maintenant un taux de chômage à environ 10%, qui peut négogier les clauses de son contrat de travail ? Et sauf à vivre de ses rentes, qui peut refuser un contrat, surtout si le refus entraine la suppression des allocations assedic ?
Il faut à mes yeux garder un seul contrat le CDI. Rien n’empêche d’y mettre fin s’ily a faute, incompétence ou difficultés économiques. Et contrairement aux légendes cela ne coute pas si cher : deux dixièmes de mois de salaire par année d’ancienneté pour un licenciement économique. Faites chacun le calcul avec votre propre salaire vous serez surpris.
Sauvons donc le droit du travail.
Je termine avec une citation : « entre le fort et le faible, c’est la liberté qui asservit et la loi qui libère ». Lacordaire.