Nous sommes en campagne électorale et le but avoué est d’accaparer le maximum de voix le jour du vote. Apparemment, pour les candidats les moins scrupuleux, la fin justifie les moyens.
Ainsi nous avons pu voir Copé tenté avec une certaine ignominie mais heureusement sans succès, de mêlé « camp » et « solution » pour faire passer Hollande pour un partisan de la solution finale contre les Roms.
Nous avons vus, hélas, Mélenchon, traité Hollande de « capitaine de pédalo », ce qui l’a classé définitivement dans la catégorie « Capitaine Haddock » de la politique.
Concernant les « Communistes » et même les « communists » staliniens qui voit un « petit père des peuples » là où d’autres voient un dictateur sanglant, il faut être aveugle pour ne pas les voir dans les nombreuses organisations qui existent.
Le fait que Buffet est été un excellent ministre de Jospin ne veut pas dire qu’elle renonçait à être communiste mais seulement qu’elle acceptait de participer au gouvernement, ne serait ce que pour faire entendre la voix « communiste ».
Quoiqu’il en soit, même un communiste sait s’adapter. Dans un pays, comme la France, sous domination libérale et capitaliste et sous la coupe d’une oligarchie cupide, il doit trouver du travail, un logement et de quoi manger. Sauf à prendre le fusil et tenter de renverser le gouvernement des riches, il vivra la vie des autres citoyens, pourra devenir propriétaire de son logement, acheter une voiture particulière et visiter les USA, s’il le souhaite.
Un communiste n’est pas un paria dans son pays, ni un marginal, ni un déséquilibré. C’est uniquement quelqu’un qui demande un partage équitable des richesses produites et la fin de la propriété privée des moyens de production. Rien que de très normal pour ceux dont la devise est Liberté, Egalité et Fraternité.