@Alchimie
A titre d’exemple, moi fonctionnaire de l’E.N. je change de patron tous
les 6 ou 12 mois, et je ne sais même pas à quelles règles j’obéirai pour
l’année 2012-2013, car cela dépend ... du futur président.
Si vous changiez vraiment de patron, les choses iraient sans doute mieux. Vous faites allusion à la valse des ministres de l’éducation. Si les ministres nommés s’investissaient et décidaient d’être les patrons, de mettre les mains dans le cambouis, peut être ne serait-ce pas si mal.
Mais vos ’patrons’ qui sont-ils ?
Parfois ils sont presque illettrés, ils ne connaissent rien aux problèmes et s’en soucient comme d’une cerise. Quand ils le sont (comme Bayrou qui n’est pas un imbécile) que font-ils ? Le cas de Bayrou, Monsieur Propre, est instructif, Il écrit des bouquins à succès, laisse les syndicats (SNES) gérer tout et s’occupe d’acheter des chevaux de courses. Étonnez vous après qu’il y ait des problèmes.
Nous abordons là une autre question, c’est l’incompétence et le j’m’en foutisme de la classe politique. Un ministère n’est qu’une récompense pour service rendu dans une optique de clientélisme.
Dans ces dysfonctionnements, ce n’est pas l’état qui est en cause, c’est la moralité des personnes qui l’incarnent et le niveau de cette moralité ne fait que baisser.
A l’heure où nous parlons un candidat est peut-être en train de négocier son désistement contre un ministère de l’éducation, on est peut être en train de choisir votre nouveau patron.
Bref la nécessaire restauration de l’État dans ses prérogatives doit s’accompagner de la restauration de la moralité chez les grands serviteurs de l’État. Dans le système actuel nous manquons de moyens de surveillance et de contrôle des élus, nous restons donc dans un système féodal dont il faut impérativement sortir.