pour faire le pendant de la pétition diafoirusienne ci-dessus, :
citation de Franck Ramus, directeur de recherche en Neurosciences CNRS
’La psychanalyse,
en tant que théorie du psychisme humain, n’est pas parvenue en plus d’un siècle
d’existence à rassembler de preuves suffisantes ni de la validité de ses
concepts théoriques, ni de la validité de ses explications des causes des
troubles du développement psychologique. En parallèle, des théories différentes
basées sur la psychologie cognitive, les neurosciences, et la génétique, ont été
formulées, testées scientifiquement, et ont apporté la preuve de leur
bien-fondé.
2) La psychanalyse, en tant
que pratique à visée thérapeutique, n’est pas parvenue en plus d’un siècle
d’existence à démontrer une efficacité supérieure au placebo pour la
quasi-totalité des troubles du développement. En parallèle, d’autres types de
thérapies ont été développés et certaines ont prouvé une efficacité
significativement supérieure au placebo et aux thérapies analytiques. Les
données sur l’autisme ont été passés en revue et résumés notamment par la Haute Autorité de Santé en 2010.
3) En conséquence, dans la
plupart des pays du monde (hormis la France, la Suisse, l’Argentine, le
Brésil...), la psychanalyse ne bénéficie plus d’aucun crédit ni scientifique ni
médical. Elle n’est plus enseignée à l’Université, ni dans les départements de
psychologie, ni dans les départements de psychiatrie. Elle reste fréquemment
enseignée dans des départements de philosophie ou de littérature, où on
l’apprécie peut-être pour ses qualités philosophiques ou littéraires, mais où
l’on ne se préoccupe pas de validation scientifique des théories, ni
d’évaluation des thérapies.«