L’argument d’autorité n’a jamais valu démonstration cher JL1.
D’autre part je ne crois pas qu’un Fédéric Lordon par exemple, ou un Jacques Sapir, se soient présentés comme des soutiens revendiqués du FdG, me tromperai-je ?
Voyez-vous je me situe sur le terrain des idées, et de la fameuse Raison inlassablement convoquée par Mélenchon.
Or sur tous les différents sujets que j’ai mis en évidence, je vous mets au défi de démontrer qu’il se révèlent au final inexacts ou approximatifs.
Un Todd, un Gréau, un Sapir (un Lordon dans une moindre mesure) - soit les économistes à contre-courants les plus rigoureux - sont tous pour la sortie de l’euro, tous pour la réinstauration de taxes douanière aux frontières, tous pour la monétisation des dettes, même le cas échéant à l’échelle nationale (c’est à dire dans le cas fort plausible d’un échec de l’imposer à nos autres « partenaires »). La seule valide en réalité.
Même Aglietta (c’est dire) a appelé à la sortie de la Grèce de l’eurozone. Aujourd’hui la Grèce, demain le Portugal, l’Espagne et puis tous les autres.
Stiglitz, Krugman récemment, Allais (ce visionnaire) hier, 3 prix Nobel d’économie (pour ne citer qu’eux) qui affirment que l’euro n’est pas viable pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de mécanismes d’ajustement pour compenser les différences de compétitivité des divers appareils productifs nationaux.
Et, au risque de me répéter, il n’y a pas - il ne peut y avoir - de mécanisme d’ajustement car cela supposerait des transfert de fond massif entre opérateur, ce qui ne sera tolérer pour les raisons culturelles - j’allais dire même : anthropologiques - évidentes qui ont été données précédemment.
Ce qu’il faut impérieusement retenir c’est que les Etats-Unis d’EUROPE, tel que voulu par des illuminés incultes mandatés par la ploutocratie européiste (qui y trouve son compte naturellement), sont définitivement caduques.
Cela car les Etats-Unis D’AMERIQUE, à la différence de la multitude d’Etat-Nations européens multi-séculaires, sont une zone monétaire optimale (base de la science économique en ce domaine), qu’ils le
sont pour la simple et bonne raison qu’il y a un budget fédéral, et il y a un
budget fédéral parce que le peuple américain existe, et pourquoi existe-t-il
sinon pour la raison de l’effectivité d’un sentiment identitaire commun et cohérent
d’appartenance formant une véritable cohésion nationale.
Toute chose par
ailleurs qui n’existe, au sein d’un continent européen aux cultures et antagonismes
plurimillénaires, que dans l’esprit dérangé d’apprentis sorciers à la solde
d’intérêts qui les dépassent. Si pour vous cela fait une petite différence...
J’attends quant à moi et avec une impatience non-dissimulée vos arguments en ce domaine.