@ tous les deux, julius et l’autre,
vous vous prévalez ici de vos propres turpitudes. En effet,
si la République va si mal, c’est à cause de ses ennemis, tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur et dont vous êtes.
La République crée des liens que ses ennemis s’emploient à
détruire.
Ainsi, les libéraux qui tels Robinson se définissent par
rapport aux choses et non pas aux êtres, leur alter ego, ont infiltré tous les
partis politiques, tous les organes de pouvoir afin de détruire
systématiquement et méthodiquement tous nos acquis sociaux obtenus de haute
lutte pour construire la société du vivre ensemble sous les principes de
liberté, d’égalité, de fraternité,
et les anti-républicains qui ont l’audace de se recommander
ici de Tocqueville – « une foule innombrables d’hommes semblables et égaux
(! ?) qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires
plaisirs » - un privilégié qui n’a connu de la France, que l’Ancien
Régime.
Bien plus que l’égalitarisme, le concept fondamental de
Tocqueville, la servitude volontaire, est le terreau sur lequel prolifèrent à
foison les prédateurs de tous poils, depuis le crime organisé jusqu’à la grande
finance.
« Un criminel est une personne
avec des instincts de prédateur et qui n’a pas assez de capital pour fonder une
société. » (Alphonse Allais)
« le monde sans loi de la finance [offshore] qui s’ouvre [au
crime organisé] permettra non seulement un développement exponentiel à
l’échelle internationale de leur activité, mais également un métissage de leurs
fonds avec ceux d’activités licites encore encadrées par les États de droit, de
façon à ce qu’on ne puisse désormais plus distinguer l’argent du crime de celui
qui circule en fonction de régies formelles. » (Alain Deneault)
Je ne sais pas si vous croyez au diable ? Pour moi il est
celui qui toujours nie, celui qui se fait rage au service de qui veut noyer son
chien. A bon entendeur !