salut Peachy, tout le monde,
Oui, il a raté son entrée en campagne, et pour cause, il se croit intimement battu. Il est devenu un loser, preuve qu’il est humain !
P. Sage a écrit au sujet de cette affiche qu’il comparait à celle de Mitterrand en 88, je cite : "je doute fort que Sarkozy s’inscrive dans ce schéma.
Tant c’est pas le genre à (re)partir en campagne avec l’idée (saugrenue)
de la perdre"
Ideée saugrenue de la perdre ? Les sondages diraient vrai pour
Mélenchon mais faux pour Sarkozy ? Allons donc. Rappelez vous son
abattement lorsqu’il évoquait la possibilité de perdre : il était en
phase de résignation. N’a-t-il pas parlé à son sujet de "suicidé en
pleine forme" ?
Et son combat aujourd’hui est un combat de kamikaze, au
profit de Hollande et pour dézinguer La Pen, tant l’establishment craint
un 21 avril à l’envers qui serait cette fois, perdu pour eux. Regardez
bien son visage : ce n’est clairement pas un visage de conquérant. Si
Mitterrand a un regard d’aigle qui voit loin, Sarkozy a un regard crispé
de celui qui regarde un mauvais film : le film intime de sa défaite.
Son thème de campagne sur le fait qu’il serait le capitaine qui n’abandonne pas le navire en pleine tempête est en contradiction avec le message porté par l’affiche. En effet, qu’y lit-on ? ? Le message que si nous reconduisons cet homme à la
barre du navire France, il fera beau temps sur l’océan !
Franchement, a-t-il le pouvoir de calmer la tempête comme le roi de
France avait celui de guérir les écrouelles ? Et si on veut des
métaphores, il faut se souvenir que la mer qu’évoque cette affiche était calme et belle quand le Concordia a
sombré !
La France n’est pas une périssoire qu’une mer d’huile met en péril, sauf si on laisse les puissants ’amis’ de Sarkozy et Hollande poursuivre à travers eux, leur œuvre destructrice.
Quant à la tempête, bien des navires y ont survécu alors que l’équipage, skipper compris, les avaient abandonnés à leur sort, les récits sont légions. Non, décidément, cette affiche est une machine à perdre, élaborée par des gens qui méritent un zéro pointé en sensibilité à la symbolique. Et ce n’est pas seulement l’affiche, rappelez vous sa phrase : « Oui, chuis candidat à l’élection présidentielle ».
Le style c’est l’homme dit-on ? Notre prétendant bling-bling ne fait pas mentir cet aphorisme. Le bling-bling ne résiste pas dans la tempête, et la seule tempête qu’affronte aujourd’hui notre bonhomme, c’est la perspective de sa déchéance.