Tout à fait d’accord avec Agerate.
Ajoutons qu’au sujet de la situation de l’Italie « meilleure » que celle de la France était évoquée par F. Bayrou au sujet des chiffres du déficit public (ce que l’auteur a omis, sans doute volontairement, de préciser), car l’Italie est en excédent primaire contrairement à la France qui est en déficit « primaire » (de -2,5%) .
Le déficit primaire est celui qui ne tient pas compte des frais financiers de la dette, c’est à dire la différence entre les dépenses et les recettes hors frais financiers, qui doit être positif pour être en capacité de rembourser la dette.
Si un pays est en excédent primaire, il peut commencer à rembourser sa dette et il est en situation de pouvoir négocier avec ses préteurs puisqu’il peut arrêter de les rembourser sans remettre en cause le fonctionnement des services public.
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Si un pays est en déficit primaire, il s’enfonce dans la dette et ne peut se mettre en défaut (et donc cesser, au moins pour quelques années, de contracter des prêts) qu’en licenciant immédiatement une partie de ses fonctionnaires et en cessant de financer en partie armées, prestations sociales, écoles et hôpitaux.
Ainsi, même si la dette publique italienne est supérieure à celle de la France (1900 milliards, 120% du PIB comparée à 1700 pour la France soit 90% du PIB), l’Italie a une capacité de remboursement supérieure, ce qui ne justifie pas qu’elle subisse un taux d’intérêt de 6,5 ou 7% comparé au 3,5% pour la France ...