@ daryn
Certes, le déficit public de
l’Italie est inférieur à celui de la France mais il a baissé de seulement 0,7
point par rapport à 2010 et au prix d’une austérité très dure qui casse la
croissance (PIB négatif au T3 et au T4) et fait exploser le chômage (10,9%
d’augmentation 2010/2011)
Et l’objectif d’un équilibre en
2013, les italiens vont le payer (et le paye déjà) terriblement cher.
Celui de la France a baissé de
1,7/1,8 pont (il est prévu à 5,3/5,4% et non 5,7%) sans casser la croissance
(1,7% pour 2011) et en contenant le chômage (2,8% 2010/2011)
Pour le commerce extérieur, c’est
vrai que c’est l’un des points très négatif du quinquennat (mais qui,
paradoxalement, rend d’autant plus remarquable le bilan général de l’économie
française).
En passant, au sujet de ce déficit,
là encore F. Bayrou dit de grosses bêtises puisqu’il affirme « on est
le seul pays dans la zone euro qui soit dans cette extrême difficulté »
(Le
Parisien)
C’est faux.
Même si le chiffre est
spectaculaire, il ne représente qu’environ 3,5% du PIB.
Des pays comme l’Espagne, la Grèce,
le Portugal font plus mal que nous (la Palme revient à Chypre dont le déficit
commercial représente 25% de son PIB).
De l’importance de remettre les chiffres dans leurs
contextes et de se servir des bons outils pour comparer, ce que, de toute évidence,
F. Bayrou a du mal (beaucoup de mal) à faire.