@ Marianne
Décidemment, on fait une fixette
sur le déficit public chez les soutiens de F. Bayrou…
"Ajoutons qu’au sujet de
la situation de l’Italie « meilleure » que celle de la
France était évoquée par F. Bayrou au sujet des chiffres du
déficit public (ce que l’auteur a omis, sans doute volontairement, de
préciser), car l’Italie est en excédent primaire contrairement à la France qui
est en déficit « primaire » (de - 2,5%).«
Je n’ai rien omis. Voici exactement ce que dit F. Bayrou :
»Le fait que l’ensemble des indicateurs économiques
sont au rouge, ça ne vient pas d’ailleurs puisque nos voisins eux, nos voisins
allemands mais pas seulement, nos voisins italiens par exemple sont dans une situation
meilleure." (TF1 - 7’30)
Vous voyez, même vous n’arrivez pas à croire à une pareille
énormité, au point de réajuster faussement ses propos. N’oubliez pas que le militantisme ne doit jamais signifier
l’aveuglement ou la transformation de la réalité.
"Ainsi, même si la dette
publique italienne est supérieure à celle de la France (1900 milliards, 120% du
PIB comparée à 1700 pour la France soit 90% du PIB), l’Italie a une
capacité de remboursement supérieure, ce qui ne justifie pas qu’elle subisse un
taux d’intérêt de 6,5 ou 7% comparé au 3,5% pour la France ... ".
Si Marianne considère que ce n’est
pas justifié…
Mais ce n’est pas simplement une
question de déficit primaire, Marianne. Si l’Italie emprunte à des taux qui
sont très supérieurs à ceux de la France (même s’ils n’atteignent plus les 6,5
ou 7% que vous indiquez. Le 30 ans est autour de 5,8% contre 3,6% pour la
France et 2,6% pour l’Allemagne), c’est que sa situation économique est bien
plus dégradée que celle de la France. Ce que F. Bayrou se refuse à voir,
comme il se refuse à voir la crise.