La couverture médiatique de l’élection présidentielle est effectivement inique. Cela était déjà le cas en 2007. Et comme le dit l’auteur, les durées ne sont rien par rapport aux présentations : dans les journaux télé ou radio, les titres annoncent toujours les évènements Sarko ou Hollande, à tous les journaux, quasiment jamais les autres.
Or, comme le dit l’auteur, ces deux candidats représentent à peine plus de 50% des intentions de vote. Les cas Le Pen et Bayrou sont particulièrement mal traités, Mélanchon marginalement mieux car il est très médiatique, et les petits sont absents. C’est anti-démocratique, car même si in ne partage pas leurs idées, chacun doit pouvoir exprimer son projet.
Je pense qu’il faudrait clore les dépots de signatures plus tôt (début décembre), de façon à avoir une vision claire de tous les canddiats réels, puis entre décembre et Mars, avoir une couverture médiatique proportionnelle à la moyenne des intentions de vote calculées sur les 15 jours précédents (pour lisser les moyennes et permettre aux média de répartir les temps d’antenne), avant une courte période (3 semaines) d’égalité de traitement. Ceci devrait être appliqué à tous les média « journalistes » pour un véritable débat démocratique équilibré.
A l’heure actuelle, les outsiders sont discriminés de la même façon que beaucoup de femmes dans le monde du travail : ils doivent être infiniment meilleurs pour un traitement (ou un poste) égal. C’est anormal.