Comment peut-on imaginer un seul instant qu’une nana qui vit dans un hôtel particulier à saint-Cloud puisse se préoccuper du sort de la plèbe ?
Plèbe que l’héritière méprise si l’on croit la journaliste qui a infiltré la pme familiale, Claire Checcaglini. D’après cette journaliste, elle a qualifié ses ouailles de « cons », va-t-on placer l’héritière sous protection policière comme ce fut le cas pour Sophia Aram qui après avoir évoqué dans une chronique les « gros cons » du FN a été menacé par les frontistes ? Non, pour la simple raison que « ces cons » vouent un culte à leur championne.
L’héritière n’est pas la seule à mépriser les électeurs de la pme Le Pen, sa belle-mère Jany s’est laissée aller à quelques confidences : « Les braves gens du Front, quand je les embrasse, j’oublie complètement qu’ils sont moches » (propos cités par R. Dely « histoire secrète du fn », P.201).
Depuis quand l’extrême droite est-elle du côté des ouvriers ? Les chemises brunes qui allaient tabasser les ouvriers en grève, ça vous dit quelque chose ?
La pme familiale a toujours été du côté du patronnât, dès 1979 le vieux fustigeait « la fiscalité dictatoriale » ou « l’imposition fiscale comparable à la Gestapo ». Dans son manifeste intutilé « droite et démocratie économique », il proposait de limiter les dépenses de protection sociale tout en supprimant l’impôt sur le revenu, l’isf ou encore les cotisations patronales. Le clan Le Pen milite pour le fort ( on situe cette famille dans la branche des 0,5% de français les plus fortunés) contre le faible et propose d’en finir avec
toutes les aides sociales. C’est le parti de l’anti-France, normal qu’il adopte des mesures favorables aux plus riches.