"Les responsables de ce fiasco médiatique voulaient faire de l’audimat,
en réservant la dernière partie tardive de l’émission à ce débat annoncé
comme explosif ."
Non seulement, mais peut-être surtout ça avait pour but de l’enfermer dans rôle de bête de foire.
Le théâtre des petits candidats qui s’étripent par les cheveux, quand les grands causent calmement les mains à plat sur la table devant les gros sondages d’opinions favorables qui défilent derrière eux.
Nous sommes à la télé c’est très important ce genre d’impression.
Pour le gras du public c’est du combat de coqs, de la bouse de bêtes de foires, ce sont des petits partis d’extrémistes qui se hurlent des insultes, en déformant grossièrement les réalités, des uns et des autres et d’ailleurs, voire en mentant carrément, disent n’importe quoi. La bouche haineuse et l’invective satisfaite. C’est une prison.
JL Mélenchon est très à l’aise dans ce rôle, cet exercice : il est l’aile brailleuse et sans complexe menteuse, pourrisseuse assumée, de la ’gouvernance’, cette démission mondialiste généralisée.
Vers laquelle il rabat.
Marine Le Pen elle essaie de sortir de cette prison, a déjà eut Mélenchon (odieux, qui lui interdisait de parler carrément) en contradicteur exclusif il y a moins de 12 mois à la télé, la dernière fois qu’elle était à cette même émission organisée par les mêmes elle a du se taper Caroline Forest, la Madame Mao de l’oligarchie mondialiste révolutionnaire comme elle l’expliquait le lendemain chez G Durand. Elle a donc à bien fait de prévenir longtemps à l’avance l’equipe de Pujadas qu’elle refusait cette mise en boite, ce cirque Merluche de petits partis aussi vains que minoritaires, grossiers vicieux et inutiles.
Ce n’est pas tant la course à l’audimat (lourdingue...) qui était à éviter, c’est plus fin que ça. C’est plus grave aussi.