Si le pire des criminels, tueur et violeur en série me dit que le terre est ronde, je serais d’accord avec lui.
Si un hommosexuel me dit que c’est dans la nature humaine de prendre du plaisir, je serais d’accord avec lui.
Si un anomyme m’explique qu’il n’est pas d’accord avec moi, je serais d’accord avec lui. Et je lui proposerais d’en discuter. Car il y autant de raisons valables que je ne sois pas d’accord avec lui, que lui ne soit pas d’accord avec moi.
« Revêtir des foulards et des burqas - marqueurs symboliques d’obscurantisme religieux et/ou de fanatisme arabo-musulman - pour exprimer un message peut sembler contre-productif. Il s’agit au contraire de forcer le débat par le renvoi du stigmate. »
Justement non. Les marqueurs religieux ou politiques en général sont niés par les détenteurs du pouvoir. Car chacun sait que le terrorisme c’est mal, l’extrémisme c’est mal, et que la démocratie qui défini le bien est fixé par la majorité des gens qui pensent la même chose, la majorité électorale.
Il aurait fallu demander à participer au débat, et arriver en burqua, et débattre argument contre argument. Quitte à avoir un petit groupe de spectateurs pour soutenir la démarche. Et du coup les intervenants auraient été obligés de répondre aux arguments et de discuter des idées.
Il y a tellement d’idées, de principes, d’arguments à opposer au discours de C.Fourest.
Une opération ratée, qui ne force aucun débat.