J’abonde totalement dans le sens de Sundgauer. Si il y a une chose dont notre très médiocre épiscopat ne parle jamais, dont il semble se contreficher, c’est de la Patrie. Sinon, de temps en temps pour hurler avec les loups en dénonçant le « nationalisme » (suivez mon regard...)
Pourtant, si il y a un sujet sur lequel j’aimerais entendre mon Eglise, celle dans laquelle j’ai été baptisé, c’est bien celui-là.
C’est bien gentil de nous inviter à accueillir toujours mieux l’immigration - il me semble pourtant que la France en fait déjà un maximum dans ce domaine - mais quid des conséquences sur l’identité de ce qui était encore il n’y a pas si longtemps une nation chrétienne ? Silence complet, circulez, il n’y a rien à dire.
Je ne demande pas que nos évêques s’engagent en politique, certains d’entre eux ne le font que trop - notamment en s’engageant ouvertement contre la seule famille politique qui se réclame des traditions chrétiennes de la France - mais par exemple, un exemple essentiel, s’il y a un sujet éminemment politique au sens noble du terme et qui engage justement l’avenir de la Patrie, et sur lequel l’Eglise serait parfaitement dans son rôle à faire entendre sa voix, c’est celui de l’avortement. Là-dessus, la timidité , la pusillanimité de l’Eglise de France, c’est plus que de la lâcheté, c’est une trahison de son devoir.
Sur le reste, félicitations à Bill qui a dit tout ce que j’aurais voulu dire et mieux que je ne l’aurais fait.
Et pour finir, et pour faire plaisir à Cambronne en étalant un peu ma science, la « prière du para » est l’oeuvre du lieutenant André Zirnheld, parachutiste de la France libre tombé au champ d’honneur.
Pour faire un lien entre cette prière et le sujet de ce fil : je me souviens d’en avoir découvert le texte, accompagné d’un illustration de Pierre Joubert dans un numéro de la revue des Scouts de France quand j’avais une douzaine d’année.
Aujourd’hui, réciter ce texte (ou le chanter, parce qu’il en existe une version chantée- pas terrible, à mon avis- sur l’air de la « marche consulaire ») suffirait pour se faire virer de ce mouvement.