Au lieu d’imprécationa à l’endroit de Littell (il m’agace aussi, son « talent » littéraire est une escroquerie, c’est surtout un produit médiatique.... dont on ne parle plus d’ailleurs) qui laisseraient entendre que les massacres de Bosnie et de Tchétchénie seraient eux-aussi des fabrications, vous seriez mieux avisé de mettre en relief la complexité de la situation.
Tout d’abord, jusqu’à quel point un gouvernement peut-il faire usage de la force contre une partie de sa population qui se révolte ?
Difficile de répondre, tant qu’on ne saura pas ce que représentent les « rebelles ». S’il suffisait, pour reverser un gouvernement, qu’un petit groupe provoque une réponse violente, et alors on réclamera tous la démission dudit gouvernement, alors foin d’élections, foin de réformes, il suffit de provoquer un incident, de mobiliser la presse, et on a la légitimité pour soi.
Assad peut difficilement faire autrement - s’il baisse les bras c’est toute sa communauté (et les autres minorités itou) qui en paiera le prix.
Cependant, je me méfie quand on a le soutien de la Russie et de la Chine, car ces deux empires (car c’en sont, des empires coloniaux qui tiennent par la force des armes) n’ont jamais lésiné sur la brutalité.
De même, je me méfie de la toile que tissent à coups de pétrodollars les wahhabites du Qatar de de l’Arabie séoudite, dont nous sommes (et les USA aussi) devenus en quelque sorte les supplétifs.
En revanche, comme piste de réflexion, je préconiserais assez une intervention humanitaire limitée de la France et de la Turquie, l’ancienne puissance mandataire, l’ancienne puissance impériale, pour exfiltrer les blessés. Cela serait l’occasion d’une réconciliation franco-turque après l’affaire du vote sur le génocide arménien...