Tout à fait d’accord avec vous, et avec M. Luçon (que je salue au passage).
Effectivement, il ne s’agit pas d’interdire quoi que ce soit, mais une moralisation est nécessaire. Il n’est pas l’heure de s’adonner à l’angélisme quand il est question d’élire la personne qui va incarner le peuple et l’Etat français, et une vision objective des pratiques majoritaires actuelles du Siècle et de la maçonnerie en France me font dire qu’il est dangereux, sinon suicidaire, de croire qu’une personne issue de ces cercles-là gouvernera la France avec la même impartialité, le même désintéressement et le même sens de l’intérêt général qu’une personne issue de cercles d’influences n’ayant pas démontré autant d’exemples de collusion d’intérêts que ces deux-là.
En résumé, il y a des cercles d’intérêts partout, mais il y en a qui se sont longtemps et maintes fois illustrés dans des décisions néfastes à l’intérêt général, et croire qu’un président issu de ces cercles-là sera l’incarnation de leurs statuts philantropiques relève selon moi d’un choix qui se situe au-delà de la naïveté, et qui se rapproche du fanatisme messianique.