• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Laulau

sur Socialistes, on vous hait !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Laulau Laulau 29 février 2012 15:49

Les députés PS ayant bien voté sont rares, autant souligner leur action

Voici la réponse de Catherine Quéré


Pourquoi j’ai voté non au traité de Mécanisme Européen de stabilité.


Mardi 21 février, les députés ont du se prononcer sur le projet de loi de ratification du traité du mécanisme européen de stabilité. Ce dispositif, les socialistes derrière François Hollande le refusent car nous le considérons avant tout comme un projet imposé aux citoyens par la droite européenne.


La stabilité ne peut pas être synonyme d’austérité  : François Hollande a pris l’engagement de renégocier ce traité. Parce que si les socialistes sont profondément attachés à l’idée d’Europe et solidaires des autres pays de l’Union Européenne, nous sommes également persuadés que l’austérité n’est pas une réponse satisfaisante à la crise. Le traité voté le 21 février par la droite et voulu par le gouvernement n’est pas sans contrepartie. Il ne l’est pas en terme d’engagements budgétaires pour la France et il ne l’est pas également parce qu’il est conditionné par la ratification du traité conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui impose la transposition de la règle d’or dans le droit des Etats sollicitant l’aide européenne. Non seulement l’austérité ne peut être la condition de la solidarité mais elle n’est pas non plus gage de stabilité.


En 2008, j’avais fait le choix de voter contre le traité de Lisbonne parce que je considérais que les citoyens français ne pouvaient être écartés de ce débat. L’Europe ne doit pas se départir de son idéal démocratique et ma conviction demeure que la démocratie doit être au coeur de nos préoccupations européennes.


Pour toutes ces raisons, je me suis prononcée contre le traité de mécanisme Européen de stabilité lors du vote à l’Assemblée Nationale. Je suis favorable à un dispositif durable de stabilisation de la zone euro mais qui doit se faire en privilégiant la croissance et l’emploi, qui doit déterminer un nouveau rôle pour la BCE et qui doit véritablement associer les peuples européens.

Voici la réponse de Catherine Quéré


Pourquoi j’ai voté non au traité de Mécanisme Européen de stabilité.


Mardi 21 février, les députés ont du se prononcer sur le projet de loi de ratification du traité du mécanisme européen de stabilité. Ce dispositif, les socialistes derrière François Hollande le refusent car nous le considérons avant tout comme un projet imposé aux citoyens par la droite européenne.


La stabilité ne peut pas être synonyme d’austérité  : François Hollande a pris l’engagement de renégocier ce traité. Parce que si les socialistes sont profondément attachés à l’idée d’Europe et solidaires des autres pays de l’Union Européenne, nous sommes également persuadés que l’austérité n’est pas une réponse satisfaisante à la crise. Le traité voté le 21 février par la droite et voulu par le gouvernement n’est pas sans contrepartie. Il ne l’est pas en terme d’engagements budgétaires pour la France et il ne l’est pas également parce qu’il est conditionné par la ratification du traité conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui impose la transposition de la règle d’or dans le droit des Etats sollicitant l’aide européenne. Non seulement l’austérité ne peut être la condition de la solidarité mais elle n’est pas non plus gage de stabilité.


En 2008, j’avais fait le choix de voter contre le traité de Lisbonne parce que je considérais que les citoyens français ne pouvaient être écartés de ce débat. L’Europe ne doit pas se départir de son idéal démocratique et ma conviction demeure que la démocratie doit être au coeur de nos préoccupations européennes.


Pour toutes ces raisons, je me suis prononcée contre le traité de mécanisme Européen de stabilité lors du vote à l’Assemblée Nationale. Je suis favorable à un dispositif durable de stabilisation de la zone euro mais qui doit se faire en privilégiant la croissance et l’emploi, qui doit déterminer un nouveau rôle pour la BCE et qui doit véritablement associer les peuples européens.



Catherine Quéré

Députée de Charente-Maritime


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès