Les députés PS ayant bien voté sont rares, autant souligner leur action
Voici la réponse de Catherine Quéré
Pourquoi
j’ai voté non au traité de Mécanisme Européen de stabilité.
Mardi 21 février, les députés ont du se prononcer sur le projet de
loi de ratification du traité du mécanisme européen de stabilité.
Ce dispositif, les socialistes derrière François Hollande le
refusent car nous le considérons avant tout comme un projet imposé
aux citoyens par la droite européenne.
La
stabilité ne peut pas être synonyme d’austérité
: François Hollande a pris l’engagement de renégocier ce traité.
Parce que si les socialistes sont profondément attachés à l’idée
d’Europe et solidaires des autres pays de l’Union Européenne, nous
sommes également persuadés que l’austérité n’est pas une réponse
satisfaisante à la crise. Le traité voté le 21 février par la
droite et voulu par le gouvernement n’est pas sans contrepartie. Il
ne l’est pas en terme d’engagements budgétaires pour la France et il
ne l’est pas également parce qu’il est conditionné par la
ratification du traité conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela
Merkel qui impose la transposition de la règle d’or dans le droit
des Etats sollicitant l’aide européenne. Non seulement l’austérité
ne peut être la condition de la solidarité mais elle n’est pas non
plus gage de stabilité.
En 2008, j’avais fait le choix de voter contre le traité de Lisbonne
parce que je considérais que les citoyens français ne pouvaient
être écartés de ce débat. L’Europe ne doit pas se départir de
son idéal démocratique et ma conviction demeure que la démocratie
doit être au coeur de nos préoccupations européennes.
Pour toutes ces raisons, je me suis prononcée contre le traité de
mécanisme Européen de stabilité lors du vote à l’Assemblée
Nationale. Je suis favorable à un dispositif durable de
stabilisation de la zone euro mais qui doit se faire en privilégiant
la croissance et l’emploi, qui doit déterminer un nouveau rôle pour
la BCE et qui doit véritablement associer les peuples européens.
Voici la réponse de Catherine Quéré
Pourquoi
j’ai voté non au traité de Mécanisme Européen de stabilité.
Mardi 21 février, les députés ont du se prononcer sur le projet de
loi de ratification du traité du mécanisme européen de stabilité.
Ce dispositif, les socialistes derrière François Hollande le
refusent car nous le considérons avant tout comme un projet imposé
aux citoyens par la droite européenne.
La
stabilité ne peut pas être synonyme d’austérité
: François Hollande a pris l’engagement de renégocier ce traité.
Parce que si les socialistes sont profondément attachés à l’idée
d’Europe et solidaires des autres pays de l’Union Européenne, nous
sommes également persuadés que l’austérité n’est pas une réponse
satisfaisante à la crise. Le traité voté le 21 février par la
droite et voulu par le gouvernement n’est pas sans contrepartie. Il
ne l’est pas en terme d’engagements budgétaires pour la France et il
ne l’est pas également parce qu’il est conditionné par la
ratification du traité conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela
Merkel qui impose la transposition de la règle d’or dans le droit
des Etats sollicitant l’aide européenne. Non seulement l’austérité
ne peut être la condition de la solidarité mais elle n’est pas non
plus gage de stabilité.
En 2008, j’avais fait le choix de voter contre le traité de Lisbonne
parce que je considérais que les citoyens français ne pouvaient
être écartés de ce débat. L’Europe ne doit pas se départir de
son idéal démocratique et ma conviction demeure que la démocratie
doit être au coeur de nos préoccupations européennes.
Pour toutes ces raisons, je me suis prononcée contre le traité de
mécanisme Européen de stabilité lors du vote à l’Assemblée
Nationale. Je suis favorable à un dispositif durable de
stabilisation de la zone euro mais qui doit se faire en privilégiant
la croissance et l’emploi, qui doit déterminer un nouveau rôle pour
la BCE et qui doit véritablement associer les peuples européens.
Catherine Quéré
Députée de Charente-Maritime