@l’auteur
La députée marseillaise qui est à l’origine de cette initiative législative, Valérie Boyer, a rappelé l’origine et l’utilité d’une telle loi :
« Je tiens à votre disposition une liste non exhaustive mais déjà longue des contestations, des profanations et des exactions commises envers la mémoire des descendants des victimes ou des victimes encore vivantes. On ne saurait aujourd’hui, en tant que député, ne pas protéger nos concitoyens français contre des exactions et des profanations commises sur le sol français. ».
puisqu’il y a des profanations, actes condamnés par la loi, pourquoi rajouter des lois pour contrôler la pensée de ceux qui pourraient, peut-être, potentiellement faire ces actes ? une petite loi pour se donner le pouvoir d’attaquer n’importe qui dès qu’il ouvre sa gueule sur n’importe quoi ? un soir de beuverie filmé sur fesse-bouque où je balance une mauvaise blague sur les juifs et hop ! un bon moyen de pression au cas où je voudrais ouvrir ma gueule sur n’importe quel sujet plus tard ?
Le délit d’opinion, première porte ouverte sur un régime dictatorial...
D’ailleurs l’auteur ne s’en cache même pas :
« L’autre argument pas négligeable, c’était quand même que la Turquie non seulement ne reconnaît pas ce génocide arménien mais a même pénalisé chez elle ceux qui viendraient à le reconnaître. Le monde à l’envers ! »
comme la turquie, regime vaguement démocratique fait des lois sur le délit d’opinion, pourquoi on aurait pas droit de le faire nous aussi ?
comment la dictature finit par contaminer la démocratie...