Bon, en premier lieu, Asselineau n’ est pas candidat à la présidence de la république, il est candidat à la candidature. C’est le Conseil Constitutionnel qui, à la fin du mois, établira la liste des candidats, c’est à dire ceux qui auront réuni (entre autre) les 500 (au moins) présentations requises.

2 : Il y a, grosso modo, une cinquantaine de personnes qui veulent en faire partie. Toutes les inviter serait un cauchemar logistique sur les plateaux. Je ne suis pas contre, mais je sais pas si j’ai envie de voir Alévèque, Cindy Lee ou Dédé l’abeille ne serait-ce que cinq minutes. En plus, vous pouvez être sûr que toutes se plaindront de ne pas passer au 20 heures de TF 1.

3 : la lettre du csa le précise : « le conseil apprécie le respect du principe d’équité en prenant en compte, d’une part, la capacité à manifester l’intention d’être candidat et, d’autre part, la représentativité du candidat. »

Traduction : on va pas se faire chier à ruer dans les brancards pour un pelé pas foutu d’avoir 5 000 personnes dans son fanclub.

De plus : « Parmi les éléments d’appréciation (...) l’utilisation des moyens de communication au public en ligne sera pris en compte. »

Bon, facebook et Twitter, c’est un peu léger, vous ne trouvez pas ?

Le site de l’ upr ? Il est presque vide. Le programme n’y figure même pas, si ce n’est sous la forme de liens vers Dailymotion ! Ils ne sont même pas foutus d’écrire une page de texte à ce sujet !

4 : accuser le silence médiatique pour expliquer la difficulté d’ obtenir les présentations requises, c’est un peu gamin. D’autres personnes sont aussi peu visibles et certaines seront sur la ligne de départ. Ce qui compte, ce n’est pas le tambourin médiatique, mais le sérieux des adhérents et leur abnégation. Au NPA ils sont aussi fauché et pourtant ils ont leur chance.