"Ce
vrai problème est celui de la
mise en application des restes de croyances
barbares qui sont encore dans la tête de nombreux citoyens des pays civilisés.«
A partir de quoi tu te te fondes pour juger une pratique barbare ?
Comme disait Claude Lévi-Strauss dans race et histoire (1962), »Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie".
Quand un animal est abattu, il souffre quelque soit la méthode d’abattage. L’électronarcose, c’est pas joli joli. On met des pinces sur un animal et on lui envoie une décharge électrique. Tu ne vas pas me dire que ça soit sans souffrance. De plus, il n’a jamais été possible d’établir un échelon de souffrance de l’animal. On n’a jamais pu prouver clairement que l’égorgement provoquait plus de souffrance que l’étourdissement. Ce dernier a surtout été adopté car il convenait bien aux abattoirs pour accélérer la cadence, ça n’avait rien à voir avec la souffrance des animaux.
En tant que catholique, je ne crois pas à la ritualisation de l’abattage. Pour moi, de la viande reste de la viande. Par contre, je respecte la croyance des autres.