Trouvez moi une explication scientifique sérieuse, expliquant la
présence de l’acier fondu et des températures ayant subsister plusieurs
semaines à ground-zéro.
Cela faisait longtemps...
Bon, faut bien que quelqu’un le fasse, hein...
1 : Les rapports parlent de MÉTAL fondu et non d’acier. Tout acier est un métal, mais tout métal n’est pas de l’acier. Les tours étaient recouvertes de plaques d’aluminium, un métal qui fond à 660°, une température compatible avec les feux de carburant provoqués par le crash des avions.
2 : Un incendie a la sale manie de perdurer tant qu’il demeure 3 éléments : un carburant, un comburant, une chaleur suffisante. C’est ce que l’on appelle le triangle d’ignition. Supprimez un des trois et l’incendie s’achève.
Le comburant, c’est l’oxygène. Y’ en a plein dans l’air ( 21 % si mes cours de chimie ne me font pas défaut ).
Le carburant, c’est tout ce qui peut brûler. Le kérozène en premier lieu, tout le reste ensuite : bois, papier, certains plastiques.
De plus, il y a ce qu’on appelle vulgairement l’incendie chimique. L’eau peut réagir avec certains éléments et provoquer un dégagement de chaleur intense. C’est pour cela qu’en cas de brûlure chimique, il est impératif de bien savoir ce qui cause la brûlure avant de verser de l’eau dessus, comme le sodium.
Et de l’eau, les pompiers en ont versé un bon paquet avant de se rendre compte qu’ il valait mieux laisser les incendies s’éteindre faute de carburant, ce qui a pris des semaines.