Oui, c’est exact. Les illusions Medvedev de la « reset policy » se sont dissipées après l’épisode Libyen. Poutine qui n’était pas en charge de la politique étrangère russe a réagit comme premier ministre ... en doublant les crédits militaires à la force stratégique. C’est un langage qui est compris aux États-Unis et même respecté.
Il semble que l’attitude de Madame Clinton ait considérablement évoluée. Probablement sincère au début mais rattrapée par la logique intrinsèque au système et soumise à des « pressions ».
Quelques jours après l’élection de Poutine, des militaires du pentagone osent tenir tête à Obama et une brochette de militaires de haut rang à la retraite et libérés du devoir de réserve lui demandent solennellement dans une tribune libre au Washington Post d’arrêter ses guerres. http://www.niacouncil.org/images/content/pagebuilder/NIAC-Washington-Post-Ad-ful.jpg
La balance est donc en train de pencher en faveur de la paix. On imagine sans peine l’extrême difficulté où se trouveraient ceux qui ont intérêt à la guerre si la France avait simplement son attitude traditionnelle. Dans cette affaire, la France n’est pas un petit pays spectateur impuissant mais un pays qui a le pouvoir de faire pencher la balance du côté de la paix ou de la guerre. Les candidats devraient se prononcer très clairement au sujet de l’OTAN et de l’utilisation des services secrets. Si les français pouvaient devenir sérieux et même grave au moins sur une question : la question nucléaire !