Bonjour à tous,
Je vous remercie de vos nombreux commentaires, la plupart très intéressants. Vous avez pris la peine de me lire, c’est bien le moins que je prenne celle de vous répondre, en essayant de le faire succinctement. Toutefois, ce sera, je le crains, un peu désordonné !
J’ai tenté une vague définition du « mérite » en fonction des études parce que c’était le critère le moins irrationnel de tous ceux que j’avais en tête. Mais je persiste et je signe : Les études sont AUSSI affaire de moyens.
Toutes les écoles ne fonctionnent pas comme les écoles d’ingénieurs.
Les jeunes d’origine modeste ou pauvre n’en sont donc pas écartés du fait de l’incapacité de leurs parents à les éduquer. Il y a PEUT-ETRE une incapacité à instruire, à transmettre une culture. Ce n’est pas la même chose.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que dans ces milieux, il y a une carence en argent et en réseaux et que les uns et l’autre sont quasiment indispensables dans certaines filières.
Ceux qui « gagnent » beaucoup, au-delà de ce fameux million, ne font certes pas avancer la société (à mon sens, il la feraient plutôt régresser). Mais leur influence est bien réelle car certains (pas les footeux bien sûr) appartiennent au cercle des personnes qui décident.
Leurs rémunérations sont décidées par les actionnaires mais ceux-ci ne les paient pas avec LEUR argent. Ils les paient avec la plus-value que leur entreprise a créée avec le travail de ses salariés. Les dividendes desdits actionnaires n’en sont d’ailleurs pas diminués.
Et ceux qui font réellement avancer les sociétés humaines ne sont pas aussi bien payés.
Mais tous vivent grâce au travail de tous ces citoyens Lambda, qui ne font pas stagner l’humanité, puisque leur labeur constitue le socle sur lequel se construisent ces sociétés.
Pas de progrès sans les maçons, les éboueurs, les femmes de ménage, les aide-soignants, et j’en passe.
Pour ce qui est des minima sociaux, je reconnais que j’ai donné des montants peut-être pas très exacts. Ils sont différents selon les situations et je suppose et espère qu’ils donnent droit à des aides qui les complètent.
J’ai tenté de donner à mon article un ton neutre en « stigmatisant » le moins de personnes possible. J’ai pris la précaution de dire que CERTAINS titulaires de très hauts revenus DONNAIENT L’IMAGE de prédateurs.
Néanmoins, certains d’entre vous ont compris de quel côté penchait mon coeur, bien que j’aie, autant que faire se pouvait, écrit non pas sous la dictée de celui-ci mais sous celle de la plus grande objectivité dont j’étais capable, étant entendu que je trouve normal qu’une société établisse une revenu minimum et un revenu maximum et qu’une échelle de 1 à 20 me paraît tout à fait raisonnable, motivante pour les échelons du bas et confortable pour les échelons du haut.