Les propriétaires, comme les fournisseurs d’énergie, d’eau, de nourriture, ont augmenté leurs exigences dans un contexte inflationniste tandis que les salaires stagnent.
Il faut que la population comprenne que la pauvreté actuelle n’est pas une fatalité, mais une conséquence de l’appétit vampirique des possédants, qu’ils soient très riches ou même parfois modestes. Ces derniers croient à la notion du « prix du marché », alors que ce prix n’est qu’une spéculation sur le pouvoir d’achat des acquérants. Ainsi, moins le crédit est cher, plus les prix augmentent et il est de plus en plus difficile d’acheter. Le prix des locations, calculés sur le prix des biens, lui aussi augmente, et là, on ne prend pas de crédit pour payer son loyer : c’est aberrant. Avant que l’équilibre se fasse, que le système explose, ce sont des millions de gens qui souffrent de ce différentiel entre l’argent qu’ils peuvent espérer gagner, et le coût de leur survie. On expulse aujourd’hui de plus en plus de smicards qui ne bénéficient pas d’aides et de logement HLM, alors que d’autres, totalement assistés, ne paient pas grand chose dans ces même HLM et ne risquent pas d’être expulsés, même si leur situation est peu enviable.
Il faut réorganiser le partage des richesses, et celui du travail, si on veut lutter contre la misère, mais surtout contre les forces qui maintiennent au fond du trou de plus en plus de personnes. Aujourd’hui, nous sommes au pays d’Ubu, et il est très difficile de sortir de la misère, même avec de la bonne volonté.
Cette horreur est voulue, car elle divise, soumet et est très lucrative pour les possédants. Mais ils doivent en permanence tuer l’espoir que pourrait susciter une révolte, ou même un vote. Trop de pauvres s’abstiennent de voter.
P..tain. L’ennemi, ce n’est pas que Sarko. C’est tout ce qui est à la droite de Mélanchon, voire même de Poutou.
Il faut encourager le vote extrême gauche, remettre les petits possédants à leur place, châtier les gros...