Ceux qui disent que les problèmes sont liées aux politiques
« libérales » (c’est un mélange de mauvais libéralisme et de mauvais
dirigisme) et à la mauvaise répartition des richesses ont en partie
raison, mais c’est trop facile de ne parler que des concepts et de ne
jamais se confronter au réel.
Cela me permet de voir qui a lu ou pas l’article. On ne peut pas
s’attaquer à l« ultralibéralisme » et refuser de remettre en cause l’euro,
les structures de l’Union européenne, la Commission qui en sont les
émanations directes, et de ne jamais désigner les responsables
frontalement.
Ca s’appelle un manque de courage.
Quant à celui qui relève les « erreurs » de l’article, je ne lui ai pas
encore répondu par manque de temps, mais il ne relève rien du tout, il
refuse juste de voir que son poulain n’en a strictement rien à faire de
la France et du peuple, par ses filiations idéologiques comme par les
faiblesses de son programme.
À celui qui parle du SMIC à 1700 euros par rapport aux petites
sociétés, il y a beaucoup de sociétés en France qui sont précaires, avec
un solde à peine positif voire nul (et une forte pression, le petit patron et les employés étant fortement sollicités et subissant la concurrence de grands groupes), je ne vois pas l’intérêt de leur
faire peser une charge supplémentaire. C’est sûr que pour Danone ou
Renault un smic à 1700 euros c’est rien du tout (encore que dans le
cadre du faux « protectionnisme européen » dont parle parfois timidement
le Front de Gauche, ou « grâce » à la directive Bolkenstein ou à la
clandestinité, ces entreprises-là auront tout le loisir de délocaliser,
en Grèce par exemple..., ou d’embaucher à bas prix)...