Le mauvais goût dans toute sa splendeur !
Juste une petite anecdote qui militerait pour la création d’une association ADVD (jusqu’au bout) dans les hôpitaux.
Il s’agit d’un malade un peu particulier à qui il y a plus de 10 ans, on ne lui laissait qu’un an à vivre.
Accompagné par une épouse remarquable qui l’a sorti plusieurs fois d’épisodes difficiles, dont un qui a permis de constater que son peacemaker n’était pas branché normalement (un des fils n’était pas branché en fait). ce qui l’a carrément « ressuscité », il présente les symptômes de polypes dans la vessie qui récidiveraient au bout de 10 ans.
Il est reçu par un urologue.
Sa femme sait qu’il faut une assez longue préparation pour qu’il puisse supporter une intervention. Elle accompagne son mari dans les consultations qu’il a avec cet urologue et lui demande, puis, c’est possible lui demande expressément de se mettre en relation avec son cardiologue. L’urologue l’insulte alors et lui dit qu’il ne veut plus la voir en consultation avec son mari qu’il souhaite désormais voir tout seul et insiste lourdement en lui disant « mais vous rendez-vous compte que votre mari a un cancer ! »
Elle qui le maintient en vie depuis de très longues années, quoique moralement atteinte, ne cède pas : il sera opéré quand on le pourra et dans le service où a eu lieu la première intervention car l’anesthésiste le connaît.
Quelques jours plus tard, le patient fait un malaise à son domicile. Son épouse souhaite qu’il soit transporté ailleurs que dans cet hôpital où elle a été si mal reçue. Le malaise d’origine cardio vasculaire est soigné, le monsieur fait un séjour de rééducation cardio vasculaire, on lui découvre des apnées du sommeil. Le traitement est installé.
On lui explique « vous comprenez, madame, cet urologue a fait le diagnostic et vous voulez lui enlever son patient ».
Il se rend donc dans le service où il avait été opéré dix ans plus tôt. Là, l’urologue les rassure en disant que dix ans sans « récidive » de symptômes n’est pas en faveur d’un cancer.
Il l’opère. Le résultat : le/les polypes ne sont pas cancéreux. Aucun traitement complémentaire n’est prescrit. Il est seulement conseillé de le surveiller régulièrement par des examens appropriés.
Alors je vous laisse imaginer ce qui se serait passé s’il était passé entre les mains du « diagnostiqueur »...
Si je raconte ça, c’est que ces médecins font partie de ceux qui défendent l’euthanasie.