Les progrès techniques médicaux n’existaient assurément pas quand les religions sont apparue.
Il est frappant que dans une société laïque la religion ai encore tant d’influence sur la question de
l’euthanasie…Elle ne se posait sans doute pas il y 100 ou même peu-être 50 ans parce que les gens mouraient…Il mouraient plus tôt sans doute. Il mouraient aussi dans d’horribles souffrances que rien ne pouvait vraiment soulager sauf la mort elle même. Aujourd’hui les techniques modernes de soin permettent de sauver beaucoup de gens !
Mais les progrès techniques permettent aussi de maintenir la vie parfois artificièlement. C’était sans doute la cas de Vincent Humbert pour lequel toute les fonctions vitales étaient assurées par des machines. Il savait qu’il ne se relèverait plus jamais…Et pour lui cela n’avait pas de sens.
Ces machines, ces progrès techniques, ces anti-douleurs qui permettent de rester en vie sont certes bien utile quand une personne a l’espoir de revivre normalement mais pour ceux qui n’ont plus d’espoir ?
Et si on voulait « garder » une vie mécanique comme on garde un objet de collection ou un talisman ? Certain sur leur lit d’hôpital estiment que tout les accompagnements à la souffrance (et à la mort) ne valent pas une vrai vie autonome et libre… Doit-on leur reprocher cela ? Dire que les personnes n’ont pas toute leur facultés quand elle demande la mort n’est ce pas les infantiliser encore plus alors qu’elles sont déjà totalement dépendante de machines ?…
A moi ça me pose beaucoup de question.
Dans tout les cas les progrès techniques changent complètement la donne quant à la fin de vie. Et il me semble que c’est à partir de la qu’il faut se
poser des questions ethique et morale liés à ces nouvelles possibilités médicales…
Ne sachant ce que je ferai sur mon lit de mort physique, je respecte
infiniment le choix qu’on fait les personnes, comme Vincent Humbert, Chantale
Sébire et sans doute beaucoup d’autres…