C’est évident que, vu son arianophobie aigüe , le Wolf l’a fait exprès de proposer une trombine inhabituelle du chouchou de la dame.L’image est très réaliste du reste, On dirait du Brecht peint avec la lumière du discours.
Il ne réagit pas avec ses tripes le Wolf. C’est un enragé du neurone législatif, baptisé dans une juridothèque, selon l’alinéa 23 de l’article 17 du code de la Genèse. Il baigne de dispositions et sent fortement le moisi de la Constitution qu’il exhume. Aprés tout les urnes électorales n’en contiennent-elles pas les cendres ?
Toutefois, question discernement, son odorat détecte avec précision l’aigrefin et le faisan politique en tout genre. Sans parler que l’animal vous égorge sans émotion.
C’est sûr ! l’hystérie, collective ou non, n’est pas son truc. Les sentiments et les coups de sang : il ne connaît pas. Ce solitaire fait plutôt dans le préservatif aseptisé, ce qui évite aux louves de la meute de recourir à l’AVG.
A mon humble avis : l’Emile c’est pas du Rousseau. C’est du pacte associal avec deux pouces de Jean Fréron, une mesure de Salièri et une longueur d’avance sur l’électeur de Néandertal en pénurie d’instruction civique.
Mon petit doigt, bavard, me dit, entre l’otholite, le marteau et l’enclume juste au niveau de l’étrier, que ceux qui réagissent sans pondération et trop d’enthousiasme sont souvent aveuglés par leur passion. Ils déchantent avec autant d’excès maudissant sans retenue ceux qu’ils ont adulés. Ils vont de ravissement en déception. Comme c’est cruel ! Comme c’est humain ! J’en pleure et mon regard ruisselle sur l’écran.