Sarkozy (car c’est de lui dont il s’agit, n’est-ce pas ? ) ou du type de « gouvernement » qu’il a mené pendant cinq années, sans compter le temps ou il s’est imposé par deux fois comme ministre chez Raffarin et Villepin. C’est ce qu’il convient d’appeler une carrière.
On conviendra que c’est un dirigeant qui, tout en s’entourant de nombreux conseillers hors de prix, n’a jamais su déléguer ni laisser les ministres faire leur travail comme des grands : il les a encadrés, étouffés de ses exigences.
Allons même plus loin, comme dirigeant, DRH en quelque sorte, il n’a pas su choisir son personnel. Ses critères de recrutement ont été la veulerie, l’ambition et l’intérêt personnel, voire l’infidélité à son camp dans le cas de « l’ouverture ».
Sur ces critères erronnés ont été désignés pour l’Education : Robien, Darcos, Chatel. Trois losers qui ont suivi Luc Ferry et Fillon qui n’ont pas été mieux.
Peut-on faire, en tant que ministre, du bon travail sans s’assurer la collaboration des enseignants ? C’est vrai que collaborer à la suppression de postes ou aux coupes sombres dans les dotations, c’est difficile, qu’en pensez-vous ?
Je vais contredire le titre de votre article en citant la biographie de Jules Ferry auteur de la réforme la plus durable et la plus efficace du système éducatif français. Je ne lis nulle part qu’il ait été enseignant à aucun moment de sa vie...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Ferry
MAIS IL AVAIT UNE « IDEE DERRIERE LA TETE » Ca s’appelle une idée politique...en faveur des « masses » et qui a propulsé le pays en avant.
Waddington (Président du Conseil) en le désignant comme ministre de l’Instruction Publique et en le laissant libre d’appliquer ses idées a fait le meilleur choix pour longtemps. Souhaitons au prochain chef de l’état d’être aussi bien inspiré.