Je vous trouve bien durs...
De quoi s’agit-il, au fond ? D’un passage à l’acte symbolique d’un adolescent (pas d’un enfant), qui traduit un malaise existentiel, non ?. Examinons donc le contexte. Nom à consonance étrangère, vit dans une famille recomposée (plusieurs fois), éducation visiblement laxiste, père souvent absent, élevé dans un ghetto ne favorisant pas le contact avec la réalité, grand demi-frère outrancièrement favorisé par papa, collé dans un internat militaire, etc. Nous avons là tous les ingrédients pour faire un ado difficile... Vilain garnement, qui donne des soucis à son papa, qui n’en n’avait pas vraiment besoin en ce moment.
« Quand ça veut pas, ça veut pas Nicolas ! » Cette phrase, que les Guignols mettaient dans la bouche de Balladur, du temps du putsch avorté contre Chirac, semble revenir dans l’actualité. Après le naufrage du yacht d’un ami (mauvais présage), l’annonce trop précipitée du sauvetage d’une journaliste en Syrie, l’accueil bayonnais, les sondages calamiteux (y compris à l’étranger), la prise de distance de certains, vis à vis de son racolage des voix de l’extrême droite, (Juppé et d’autres) qui pourrait bien déboucher sur un lâchage et la déclaration (dépressive ?) d’abandon éventuel de la politique, le Petit Nicolas a maintenant (à nouveau) des soucis familiaux.
Quant à la policière, je serais elle, je ferais comprendre que ma mutation devrait s’accompagner d’une promotion, si on veut la paix...