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Commentaire de L’Oeil qui court

sur Les résistants


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L'Oeil qui court L’Oeil qui court 13 mars 2012 12:25

Qui sont ces personnes étrangères que les uns souhaitent accueillir et que les autres stigmatisent comme responsables d’une partie importante des difficultés financières, scolaires, pénales,... françaises ?

Que coûtent-elles ou que rapportent-elles au budget français en dehors de toute considération humanitaire ?

Les réponses sont partagées et opposées comme les volontés d’accueil ou de rejet le sont. Pour certains chercheurs, les personnes immigrées coûtent des dizaines de millions d’euros aux Français. Pour d’autres, leur apport est positif et rapporte plus à l’État français qu’il ne coûte.

Pour certains, leur participation à la reconstruction n’est que de 5%. Pour d’autres, ils sont les principaux travailleurs de secteurs délaissés par les Français (restauration, bâtiments) et font la manne de leurs employeurs.

Pour certains, elles sèment la peur, pour d’autres, elles apportent la richesse de cultures et de regards sur le monde autres.

Wikipédia présente une synthèse très riche sur ces personnes qui montre l’absence de certitudes, la partialité des regards et fait de la position de chacun une question idéologique puisqu’il n’existe pas d’affirmation scientifique incontestable sur la question. En voici un extrait :

"En 2011, une vingtaine de députés européens et nationaux ont initié un audit de la politique d’immigration, d’intégration et de co développement. Près de 35 experts ont été entendus sur les différents aspects de la politique migratoire, dont l’aspect macroéconomique

Présentation résumé de ce rapport d’audit par la députée Sandrine Mazetier :

" Enquête emploi à l’appui, Hervé Le Bras a montré que le taux d’activité entre des étrangers de 30 à 49 ans et des Français du même âge est sensiblement identique (90 % et 95 %). Comme l’a souligné Jean-Pierre Garson, économiste à l’OCDE, les migrants sont présents dans tous les secteurs de l’économie, avec une complémentarité sur le marché du travail dont les besoins sont divers en qualifications. Une politique migratoire ayant pour objectif de ne recruter que des personnes qualifiées relève donc du contresens économique et social. Membre du Conseil d’orientation des retraites, Didier Blanchet a ainsi mis en lumière le fait que si l’immigration ne peut lutter à elle seule contre le vieillissement, elle compense partiellement le déficit de naissance. Quant au professeur d’économie Lionel Ragot, il a souligné que si la France optait pour une « immigration zéro », ce n’est pas 3 % du PIB supplémentaire qu’il faudrait trouver à l’horizon 2050 pour financer la protection sociale, mais 5 % du PIB. Quant à l’impact des migrations sur le marché du travail, Joël Oudinet, Maître de conférence à l’Université Paris 13, a montré que le travail des immigrés ne « concurrencerait » qu’une fraction du salariat issu des anciennes vagues d’immigration.«  »


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