@rosemar
"quand on sait qu’une personne va mourir(c’est la définition de l’agonie)
on ne la tue pas:on l’aide à mourir dans l’apaisement ,on limite ses
souffrances,on fait preuve ,enfin ,d’une humanité dont vous semblez
dépourvu...«
De tous les sophismes que j’ai pu lire, voilà bien le plus délicieux !
Ainsi donc le mourant, comme le chat de Schrödinger dans sa boîte, serait tout à la fois vivant ET mort. Et pourquoi pas invoquer la superposition des états quantiques et la notion de décohérence, pendant qu’on y est, pour justifier d’ignobles tripatouillages !
En vérité, quand on est »mourant« , et même si on n’est plus capable de dire »je meurs« , on est encore vivant. Il n’y a pas de moyen-terme : d’un côté de l’instant fatal, on est vivant, et de l’autre, on est mort. La vie se prolonge jusqu’à l’arrêt définitif des fonctions qui l’entretiennent. Si ont interrompt artificiellement les fonctions vitales, fût-ce dix secondes avant la mort naturelle, on TUE, ou bien c’est qu’on ignore le sens des mots, qu’on parle pour faire du bruit... et ne rien dire.
Permettez moi de préférer quand même l’inhumanité de mon point de vue rationnel favorable à la vie, quelque affaiblie qu’elle puisse être, à un »humanitarisme" aussi confus et nihiliste.