@ amibp,
Merci pour cette info.
Je leur en parlerai.
Mais je vais vous informer de faits paradoxaux.
Il se trouve que dans ce château, il y a régulièrement des stages genre méditation, vipassana, yoga...Et bien figurez-vous que les gens dont j’ai parlé poursuivent leurs activités tout autour, jardin, potager, cuisine, course, ménage, mais n’ont aucune envie d’entrer dans ces groupes.
Avec un médecin, donc à deux personnes dans un cabinet, je pense qu’ils accepteraient le contact thérapeutique. Mais sinon, ils sont devenus rétifs aux relations sociales. Ils aiment bien se retrouver à bosser du côté château où le proprio sait leur cas mais ils ne veulent pas approcher les groupes de clients qui sont pourtant zens.
Tout est toujours plus complexe que ça n’y paraît.
Par exemple :
Comme ils ont été des cadres ayant tout donné pendant des années, comme ils se sont retrouvés marris par rapport à des employeurs trop exigeants ou ingrats, le fait de se retrouver paternés par un « employeur » tolérant, se pliant à leurs facéties, ne les abandonnant jamais, ça les console. Ils veulent vivre pleinement cette situation d’handicapés admis.
La thérapie c’est bien gentil mais rien ne vaut de pouvoir vivre enfin quelques années de tolérance pratique, avec un noyau de gens compréhensifs et dans un cadre où ils sont non pas des patients mais des opérateurs.
Si on leur avait proposé l’EMD avant qu’ils trouvent ce cadre de vie spécial, ils auraient accepté en « Il faut que j’y passe pour retouner à ma vie d’avant »
Mais maintenant qu’ils coulent là des jours heureux, hyper libres car plus de conjoint, plus de gosses, plus de responsabilités, plus besoin de se raser, de se faire les ongles, de porter une cravate, ils n’ont plus trop envie d’en sortir.
Ils ont un logement, ils ne dépensent quasiment rien, ils touchent donc une pension d’invalidité, ils se sentent utiles à l’endroit, ils sont contents.