Tikhomir alias Amaury Watremez, eh oui vous êtes démasqué par votre signature : le double tréma (double accent circonflexe). Mytho !
Comme ça l’inquisition était un progrès social, on imagine bien votre société idéale : une société où la torture est instituée à coup de bulle pontificale, la chasse aux sorcières (les hérétiques/ non-chrétiens) devenant monnaie courante. Un retour à l’obscurantisme moyenâgeux quoi !
Sinon, les chercheurs sérieux reconnaissent l’héritage de l’Islam en Andalousie. C’est le cas par exemple du grand orientaliste Dozy, le spécialiste de l’Espagne musulmane, qui a écrit dans son livre « histoire des musulmans d’Espagne » que « la conquête arabe fut un bien pour l’ESpagne : elle produisit une importante révolution sociale, elle fit disparaître une grande partie des maux sous lesquels le pays gémissait depuis des siècles » (P. 45).
Contrairement à vous, je ne vais pas m’appuyer sur une source religieuse, je vais vous citer l’un des plus grands écrivains d’Espagne, Blasco Ibanez. J’ai relevé ce passage de son livre « dans l’ombre de la cathédrale » qui devrait taire votre diversion révisionniste : « En Espagne, la régénération n’est pas venue du Nord, avec les hordes barbares : elle est venue du Midi, avec les Arabes conquérants (....) Dans les villes où ils étaient les maîtres, ils acceptaient l’Eglise du chrétien et la Synagogue du juif (...) Du VIIIe au XVe siècle se construira et se développera la plus belle et la plus opulente civilisation qu’il y ait eu en Europe durant le Moyen âge. Tandis que les peuples du Nord se décimaient par des guerres religieuses et se comportaient en tribus barbares, la population d’Espagne s’élevait à plus de 30 millions d’habitants. Les philosophes grecs, près de disparaître dans l’oubli, trouvaient le salut en suivant l’Arabe dans ses conquêtes. Aristote régnait dans la fameuse université de Cordoue. » (P. 201-204)