Bonjour Sydney93,
j’aime bien cette expression : conservateur de gauche. De fait, quelqu’un a dit : dans la cinquième République, devient président celui des candidats qui le veut le plus et qui changera le moins de choses. Il peut faire toutes les promesses qu’il veut, à condition de ne pas menacer le cadre dans lequel grouille grenouille et scribouille selon une vieille formule célèbre, tout ce qui constitue l’establishment.
Pour accéder au le pouvoir par les urnes, petit à petit, le PS est devenu conservateur ; il n’a plus rien de socialiste, puisque l’establishment craint le socialisme comme la peste.
Les réformes dont parlent les candidats de droite, ne sont que des ajustements nécessaires. Mais ces réformettes ne règleront rien, au contraire.
Nous sommes des grenouilles dans une marmite prête à bouillir : le temps des réformes est passé, la France a aujourd’hui à nouveau besoin d’une révolution ; c’est cela notre crise à nous, le peuple, celui qui donne sans compter à ces prédateurs sans foi ni loi, jusqu’au jour où il n’en peut plus. Et cette révolution s’exprime simplement : il suffit de sortir un instant la tête du guidon des soucis quotidiens, et de déposer courageusement et sereinement dans l’urne, pour une fois, un bulletin pour le candidat qui promet le plus grand changement, celui qui s’attaquera à la racine du mal, au cadre de ce système pourri.
Le professeur Shadocko disait : pour faire le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. Mais quand les Mêmes deviennent les plus nombreux, alors, le temps est venu de renverser les professeurs Sahodocko.