Jo Gurmall de Stafferla

J’aurais pu ne pas écrire cet article, et dire que l’émotion de tout le monde est bien normale. Mais avant que l’assassin ne commette son abominable tuerie dans l’école juive, j’étais interpellée par les commentaires des médias où il était question de règlement de compte ou encore de grand banditisme. Cela m’a choqué à tel point, j’en étais malade. J’imaginais les familles endeuillées entendre des calomnies, même si parfois les journalistes utilisent le conditionnel, non seulement elles perdent un être cher, mais les médias lancent des supputations, des insinuations qui salissent les morts. Il n’y avait aucune discrétion à ce niveau.

Ce qui me choque par cette effervescence c’est la récupération de toutes sortes. On ne peut plus critiquer l’islam, ni Israël, la laïcité fout le camp. Les religieux prennent le pas et les politiques ne réagissent pas. Sous prétexte de museler la parole raciste ou antisémite ils divisent et installent le communautarisme.

Le FN a perdu avant même d’avoir terminé l’enquête, M Le Pen a eu ses 500 signatures, mais cela ne lui sert plus grand chose, elle ne poura plus parler halal, ni prière de rue.

Les autres petits candidats attendais impatiemment l’égalité de parole, les voilà bayonnais littéralement.

 La communauté musulmane, ou plutôt ses représentants gagnent indirectement, par l’éxcès de considération que les politiques et les médias donnent à la communauté juive, et un jour, rien ne présage de bon quand les deux seront de forces égales.

Par ailleurs, avant toute enquête, les soupçons vont vers les islamistes, et beaucoup désigne indirectement un conflit entre les deux communautés, et les agressions subies quasi systématiquement par les juifs de la part des musulmans. Pour eux c’est un fait tragique qui ne fait révéler un quotidien difficile. Mais le gouvernement israêlien appellent les juifs français de quitter la France, puisqu’il n’y vivent plus en sécurité. Et aucun politique ne réagit, Alain Juppé accompagne les corps en Israël, c’est dire jusqu’où ils sont prêts pour garder le pouvoir.