Je lisais l’avis de Martin sur les raisons qui ont poussé les vendéens à se révolter et ce que l’on peut dire, c’est que ce n’est pas vraiment leur attachement à la royauté et au clergé qui est la cause prépondérante. Cela fut certes, un prétexte par la suite, une cause commune mais les raisons de la révolte sont multiples et finalement, assez légitimes.
Les vendéens ont fondé beaucoup d’espoirs dans la révolution mais les attentes ont très vite été déçus. Le partage des biens nationaux na profité essentiellement qu’aux riches bourgeois urbains éloignant d’autant plus les élites, les centres de pouvoirs, des populations rurales. Le clergé qui aidait les populations rurales ne pouvait plus leur venir en aide et l’Etat ne s’est pas substitué à ce rôle. Pire, il y a eu un doublement des impôts et on leur demanda d’aller combattre pour défendre une révolution qui ne leur à rien apporté. L’ampleur et la violence de la révolte , à été à la hauteur des déceptions.
D’un autre coté, en condamnant à mort le roi, en créant un climat de haine avec les massacres de septembre, les élites révolutionnaires ne sont pas étrangères à l’instauration, la propagation de la violence à travers la France.
Si la déclaration des droits de l’homme et du citoyen présageait du meilleur, les Révolutionnaires ont vite montré le pire ! C’est pour cela qu’aujourd’hui, je vois toujours d’un mauvais oeil les révolutions. Non pas parce-que je défend le conservatisme mais simplement, je constate qu’après la révolte, les choses ne font qu’empirer. Beaucoup de révolutions qui devaient libérer le peuple se sont transformés en guerres civiles et dictatures...
L’insurrection, la violence ne fait émerger que le pire, et permet aux plus extrémistes de prendre le pouvoir, chose le plus souvent impossible dans un contexte apaisé.