Ce
qui est horrible c’est le négationnisme cultivé, depuis des années, concernant la dangerosité de
l’islam.
Ce
qui est horrible c’est le profond mépris des grands médias pour les informations qui ont un rapport avec les
horreurs constatées ces derniers jours.
Qui
rappelle, par exemple, que le numéro deux du Parti de Gauche Aléxis Corbière était, en décembre 2010, aux côtés de
Forsane Alizza et de Caroline Fourest,
parmi ceux qui exigeaient
l’interdiction des Assises sur
l’islamisation de la France et de l’Europe ?
Ce
qui, avec le temps, est devenu ignoble c’est la très sarkozienne, très gouvernementale et très
journalistique persistance à vouloir
assimiler l’islamophobie à de la musulmanophobie.
Ce
qui est devenu ignoble c’est
l’entêtement gouvernemental et journalistique (auquel on n’échappe pas,
notamment grâce à l’anonymat, sur Agoravox) à nier l’évident rapport direct entre l’islam et « l’islamisme ».
Ce
qui est devenu ignoble c’est l’interdiction
de chercher au sein de l’islam -
dans ses fondements théologiques, dans leur rapport à la politique, dans la vie
de son prophète, dans les consignes à lui attribuées par les rédacteurs du
Coran, dans l’histoire passée et présente de cette religion d’Allah… - ce qui
conduit des individus à décider qu’il faut pratiquer des horreurs comme celles
de Toulouse.
Ce
qui est particulièrement ignoble
c’est de continuer, même après ces horreurs à tenir pour principaux responsables ceux qui
cherchent malgré tout, afin que
soient trouvés les moyens pacifiques et républicains de mettre fin à l’horreur
islamique au moins dans notre pays.
Ce
qui est en train de devenir
ignoble c’est le pays, tout
simplement, où les odieuses interdictions de réfléchir se sont installées.
Sur
tout cela le négationnisme de Bayrou n’est ni pire ni meilleur que celui de
tous les autres.
Et
l’homme Bayrou n’est pas plus indigne
de présider la France de demain que celui qui la préside aujourd’hui.
Il
est tout simplement aussi indigne
que tous les autres.