Un jeune branleur désoeuvré, qui nourrit des rêves divers (armée française, légion, puis Pakistan et Afghanistan), finit par se trouver un combat qui lui permettra d’exprimer ses tendances meurtrières.
C’est pitoyable.
Au-delà de ce constat, on peut aussi considérer qu’à la lecture de ce trajet pour le moins désordonné et illogique, les services de police aient pu considérer qu’il ne représentait qu’un danger minime.
Faire des analyses a postériori sur ce qu’il aurait été sage de faire relève du fantasme et je rappelle à tous ces donneurs de leçons les beaux discours qu’ils ont eus lorsqu’il s’agissait de dénoncer les dérives sécuritaires du pouvoir.
Les vraies questions à se poser ne sont pas sur le passé (regrettable) mais sur l’avenir.
Pouvons-nous effectivement accepter que de jeunes désoeuvrés vindicatifs puissent être recrutés, entrainés et lobotomisés par des abrutis pour en faire des armes de terrorisme...et revenir tranquillement en France pour attendre l’occasion qui fera d’eux des martyrs.