Bonjour !
"Difficile de faire une démonstration si on déforme le sens des mots :
Un don est un don et n’attend aucun retour, si ce n’est la satisfaction morale d’avoir accomplis cet acte.«
Tout à fait d’accord, c’est bien la définition que j’ai utilisée.
»La monnaie est une promesse dans le temps.«
La monnaie est la constatation, la mesure et l’enregistrement (dans le temps) d’un déséquilibre créé par un transfert de biens ou de services.
Cet enregistrement est fait parce que le vendeur ne fait pas confiance à l’acheteur, car sinon il se serait simplifié la vie en faisant juste un don et en l’oubliant. La monnaie est donc bien basée sur la défiance.
La constatation du déséquilibre peut ensuite être montrée à tous les participants de cette monnaie. Elle est une promesse de pouvoir acheter tout bien et service mis en vente par un participant dont la valeur sera négociée inférieure à la valeur du déséquilibre antérieur, éventuellement additionné du découvert restant disponible. En ce sens, il s’agit seulement d’une promesse de moyen, pas d’une promesse de résultat.
»la monnaie, en soi ne vaut rien : coquillage, métal rare, papier."
Vous confondez de la monnaie, qui est un nombre d’unités monétaires, avec le support matériel de ce nombre, que ce support soit explicite (le nombre est marqué dessus) ou implicite (le coquillage représente un nombre d’unités monétaires connu des participants de la monnaie).
Faire confondre la monnaie et son support matériel est la base du tour de magie consistant à faire croire que de la monnaie à une valeur. Il est étrange de retrouver dans la même phrase un énoncé logique abstrait et son opposé factuel.