Voici ma contribution au débat en tant que parent, enseignant et ami de nombreux parents qui évoquent souvent l’affaire.
Au primaire, quelques petites choses qui relèvent de ce qui a été fait dans la journée et prennent 10 minutes n’est pas un problème. Passer une heure voire deux chaque soir sur les leçons relève du délire. C’est pourtant une situation qui se produit parfois, j’ai au moins 5 ou 6 exemples en tête.
Les enseignants qui abusent des devoirs sont souvent jeunes sans enfants ou vieux et mauvais. C’est un sport particulièrement prisé dans les écoles de centre ville qui se veulent exigentes. En somme, une stratégie de distinction qui ne sert à rien sinon fatiguer les gosses et les parents.
Je n’ai rien contre la liberté pédagogique sauf quand on en abuse. J’ai connu une école où une instit cinglée donnait tellement de devoirs que les parents les faisaient à la place de leurs enfants. A la sortie, les adultes se disaient : quelle note as-tu-eu ?
Ces situations sont minoritaires mais pas isolées et sont inacceptables.
Les journées sont longues et fatigantes pour les enfants, qu’ils passent une heure ou deux devant des dessins animés ne me pose aucun problème. Comme les adultes, ils se reposent en voyant des images et en écoutant des histoires.
Pour que l’école participe réellement à la réduction des inégalités sociales et culturelles, elle ne doit pas faire reposer l’effort sur le travail à la maison mais sur le temps scolaire. Les choses sont un peu différentes dans le secondaire mais pas tant que cela.