1) Allez-y, sortez-le moi, le texte ou l’intervention où Mélenchon explique qu’il est contre la transparence des indemnités parlementaires. Vous allez avoir du mal...
2) Vous faites bien évidemment référence à la fameuse vidéo buzz qui ressort chaque année en période d’élection depuis 2010, dans laquelle Mélenchon explique (après l’avoir d’ailleurs raconté sur son blog) comment les scrutins internes au PS sont faits. Notons que la méthode des scrutins internes du PS est aussi assurée que dans tous les partis. La « démocratie interne » dans les partis politiques, c’est un mythe : Juppé a donné 15% à Dupont-Aignan en 2004, Sarkozy lui a donné 10% en 2006 pour ne pas qu’il parte (ce qui n’a pas empêché son départ), la minorité du FN a toujours environ 25% des voix, histoire d’éviter les scissions (ce qui d’ailleurs n’empêche pas que ce parti a subi 15 scissions en 15 ans), etc. Tous les partis politiques procèdent ainsi. Et quelque part, quand on voit ce que sont devenus Les Verts - le seul parti ayant réellement joué le jeu de la démocratie interne, pendant la décennie 1990 -, qui réunissaient plus de 10% des voix au début des années 1990 et sont tombés à moins de 5% dans les années 2000 du fait de l’instabilité interne, on comprend pourquoi les scrutins internes des partis sont totalement magouillés. Je ressors toujours l’anecdote de Pasqua donnant à la fin des années 1980 aux journalistes les résultats exacts des scrutins internes du RPR un jour avant le dépouillement du vote.
3) Concernant les « milices violentes », il va vous falloir faire mieux qu’une simple affirmation. Qu’il y ai des groupes violents de toutes tendances politiques, c’est une certitude (le croirez-vous ? chez moi, en Brie, il y a même des skinhead du MoDem). Que ces groupes soit liés aux partis politiques, ça c’est une toute autre paire de manche. A part le MNR au début des années 2000, jamais une preuve n’a été apportée de ce genre de liens, y compris concernant l’extrême-gauche ou le FN.
4) Quant à la remarque sur les « insultes », à part deux-trois piques franchement pas piquées des vers, pas grand chose à se mettre sous la dent dans cette campagne, que ce soit de la part de Mélenchon ou des autres. A vous faire regretter les métaphores animalières de de Gaulle, qui d’ailleurs usait et abusait en discours du terme « couillon » pour désigner tel ou tel adversaire (on a surtout retenu le « brave couillon » Marcel Barbu, mais il y en bien d’autres désignés ainsi : Lecanuet, Deferre, etc.)