Et depuis quand il « idolâtre » Castro ? Ou Chavez ? Ou autre ?
Mélenchon a sur le sujet une position très, très claire :
- Cuba n’est certainement pas une
démocratie, mais ce n’est pas non plus une dictature. Il s’agit d’un régime
de parti unique ultra-plébiscitaire. C’est bien évidemment très
critiquable
et certainement pas un modèle, mais force est de constater que
l’immense majorité des Cubains est très favorable au régime (d’ailleurs,
malgré les facilités aménagées depuis maintenant 20 ans, il n’y a
presque plus d’émigration des Cubains, et la plupart du temps c’est pour
aller voir de la famille à l’étranger voire pour partir en vacances).
- Il est heureux que l’autoritarisme du régime
s’étiole depuis la fin des années 1970, et il y a encore énormément
d’efforts à faire dans cette voie. Le
tout sans oublier le contexte très particulier de Cuba, qui subit quand
même un embargo condamné par l’ONU depuis un bout de temps maintenant. Cet embargo est très probablement la raison n°1 de
l’autoritarisme persistant à Cuba.
- Il y en a assez
d’entendre parler pendant deux jours dans tous les médias du moindre
abus de pouvoir à Cuba ou au Venezuela quand des abus de pouvoir
identiques se produisent chez leurs voisins « démocratiques » (Colombie,
Mexique) ou encore aux États Unis d’Amérique et ne sont jamais
mentionnés nulle part. Pas question de faire le gentil garçon qui va dire : "les abus envers
untel n’excusent pas pour autant l’autre", etc. : le deux poids
deux mesures est systématique dans nos médias, cela devient donc une lutte
politique, et le refus de cautionner ce traitement médiatique passe par le refus de participer à la dénonciation des déficiences
démocratiques (bien réelles) de Cuba ou du Venezuela quand d’autres en
sont exonérés.
Vous êtes tout à fait libre de ne pas partager cette appréciation de la situation, mais prétendre que Mélenchon « idolâtre » Castro relève du mensonge pur et simple.