Petit nouveau de votre galaxie, j’aurais eu du mal à prédire 98% de votes favorables pour un premier article, mais est-il méritant d’approcher l’unanimité avec un sujet tel que celui-là ? Reste 2% de grincheux. Parmi eux, d’éternels insatisfaits jamais repus, mais aussi, des mutants ! Loin de moi l’idée de faire taire la polémique même quand je ne l’attends pas, j’ai bien trop d’irrespect pour la pensée unique. Aussi, j’entends avec toute l’écoute due ceux que la controverse a mis sur ma route et qui ont réellement quelque chose à dire. Si j’ai bien compris, les messages concernant la première catégorie sont des messages de désespoir : Il n’a pas fait assez puisque tout n’est pas réglé > donc c’est un gros méchant > toutes façons ça sera toujours comme ça... bouhouhh, sniff, et tout, et tout ! Ces quelques % de peaux sensibles immatures, d’enfants trop gâtés, n’ont pas encore admis que, bien plus que le résultat final, c’est l’investissement, la lutte qui apporte joie et satisfaction. Affaire personnelle s’il en est, comme pour la mort. Mais n’allons pas trop vite, il faut que jeunesse se passe... Donc à ceux là je répète que l’abbé Pierre, et c’est d’ailleurs là tout son mérite, était un homme comme vous et moi et les quelques imperfections dont aucun le taxe n’en sont qu’autant de preuves. Quand à atteindre le paradis terrestre, nous reverrons cela au mois de Mai. A l’adresse des mutants je ne saurais être aussi délicat. Vous, dont le génome humain fut tristement mis à mal par les décharges électromagnétiques de téléphones portables trop tôt tendus à vos oreilles, pauvres de vous qui ignorez le A du sentiment comme le B de l’émotion, misérables chaînons invertébrés d’une évolution confuse, je vous plains d’ignorer jusqu’à l’essence humaine. Aussi, chercher à vous faire ressentir le moindre émoi en évoquant le sein d’une mère ou la fragilité d’un nourrisson serait infiniment plus complexe et moins excitant que d’apprendre à lire à une enclume.

Enfin, merci à tous les autres, perfectibles comme l’abbé et moi même, merci d’exister et de le revendiquer. Aixetterra.